Boris Beuzelin

Boris Beuzelin est né le 30 juin 1971 à Alençon. Il rencontre Yoann au lycée et s’inscrit avec lui aux beaux-arts d’Angers où ils font la connaissance d’Éric Omond. Engagé comme storyboarder et accessoiriste sur un court-métrage, il rencontre Sonia Picard qui écrit des histoires pour enfants. Ils réalisent deux albums ensemble. À cette époque, il intègre l’atelier de BD « La Boîte qui fait beuh » crée par Yoann et Omond. Il peut enfin laisser libre court à sa passion : la bande dessinée. Il a publié un opus dans la collection « Carrément BD » avec Éric Omond au scénario : L’Épouvantail Pointeur. Il a également mis en couleur la série Mort Linden pour Delcourt chez qui il publie Stabat Mater toujours avec Omond. En 2006, il adapte le roman culte de Frédéric H. Fajardie La nuit des Chat Bottés dans la collection « Écriture » chez Casterman. En 2008 il sort chez l’Atalante Nowhere Island avec Fabrice Colin au scénario. Il se lance en 2010 dans une série d’aventure avec Olivier Supiot au scénario, sur une agence de plongeurs : Le Narval. Avec Lionel Marty, il publie Mako chez Treize étrange. En 2013, il dessine Carton Blême d’après Pierre Siniac. Au cours de l’année 2019 sortent les trois tomes de Les Sanson et l’amateur de souffrances qu’il réalise en collaboration avec Patrick Mallet au scénario.

Texte et photo © Editions Glénat

Bibliographie sélective

Komics Initiative, 2021-2022

Parias, tomes 1 et 2

Avec Tony Emeriau

Le renouveau du Steampunk À la fin du XIXe siècle, la France panse encore ses plaies alors qu’un nouveau fléau s’abat sur elle : la lèpre bleue. C’est à cette période que cinq personnes apparaissent, chacune dotée de capacités hors du commun. Qui sont-elles ? Quel est leur but ?

Vous aimez les X-Men, Lady Mechanika, Hellboy, Umbrella Academy, La Ligue des Gentlemen Extraordinaires et La Brigade Chimérique ?
Découvrez les premières aventures d’une équipe de superhéros, pas comme les autres.

Éditions Glénat, 2021

Peter Dillon, l’énigme Lapérouse

La dernière lettre du commandant Lapérouse date du 10 mars 1787. Envoyée d’Australie, elle annonce le retour de L’Astrolabe et de La Boussole pour décembre de la même année, soit presque quatre ans après leur départ. Mais les bateaux n’atteindront pas les côtes européennes. Pire ! Jamais l’expédition ne s’échappera des eaux océaniennes et le silence qui suit cette dernière lettre n’offre qu’une seule certitude : aucun membre des deux équipages n’a survécu. En 1826, près de quarante ans ont passé, et Lapérouse ne hante pas les pensées du commandant Peter Dillon lorsqu’il décide d’amarrer son navire dans la baie de Tikopia. Il y a alors plus urgent : ses réserves commencent à manquer et il souhaite offrir ressources et hospitalité à son équipage épuisé. Au cours des échanges et négociations, une poignée d’épée en argent est vendue par un autochtone à un de ses marins. Sur celle-ci, on devine une fleur de lys et un matricule. Comment cet objet appartenant à un sujet du royaume de France s’est-il retrouvé entre les mains d’un habitant d’une île si isolée ? Cette question est la première étape d’une longue et périlleuse enquête qui permettra d’éclairer le sort des marins de L’Astrolabe et de La Boussole.
Le graphisme remarquable et le séquençage millimétré de Peter Dillon nous offrent un récit aux énigmes multiples, sur les traces de la plus grande expédition scientifique de l’époque moderne.

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