Bibliographie sélective
Une par une
Une jeune femme part en voyage dans l’espoir d’oublier celui qu’elle aime et qui l’a quittée. Une autre se demande en quels apprêts elle attendra son amoureux, le soir venu. Une troisième tente de convaincre une de ses semblables des charmes de l’amour saphique, une quatrième promet à son amant qui la délaisse que désormais elle saura… s’aimer ! Dans la réédition de ce travail intime et sensible,
Une par Une est un livre érotique, c’est indéniable. Il ne ressemble pourtant pas aux canons du genre. Le désir suggéré y est plus fort que celui montré. Les mots et les images jouent sur un mode poétique, évocateur. Les corps sont autant d’arabesques. L’érotisme et la sensualité semblent frais, naturels, irrésistibles.On est troublé, émoustillé même sans avoir pour autant le sentiment de céder à une concupiscence graveleuse.
Avec Johanna Schipper, l’amour est tonique, léger, triste parfois, mais ensorcelant toujours.
Le printemps fleurira (2 tomes)
Dix-huit ans après son départ, Principius a décidé de retourner en Pologne, tout autant pour fuir l’antisémitisme que pour partir à la recherche de son fils probable et de sa mère.
Voilà maintenant 24 heures que le train qui le conduit à Breslau est arrêté en pleine voie, et il est dans une situation dramatique. Les hommes de la Schutzstaffel (la SS) qui sont intervenus pour le dépannage ont découvert qu’il était Juif et, surtout, l’ont accusé du meurtre de Benyamin Adler, celui qu’il croit être son fils. Même si le corps de ce dernier n’a pas été retrouvé, le pardessus taché de sang de Principius est une preuve suffisante à leurs yeux. Il est arrêté, menotté et roué de coups. Annette, la jeune comédienne, le retrouve enchaîné à un tronc d’arbre. Elle est persuadée qu’elle pourrait prouver son innocence en retrouvant Benyamin. Mais y parviendra-t-elle à temps alors que la police criminelle a été appelée en renfort… Les tensions s’accentuent, les haines s’affichent et les identités se dévoilent.
Nos âmes sauvages
«J’ai rencontré Yves de Peretti grâce à l’association de soutien aux peuples premiers Arutam, avec laquelle nous collaborons tous les deux.
Son film documentaire sur les Shuars, Tu es, je suis… ou l’invention des Jivaros, diffusé sur Arte sous le titre Jivaros, la légende des réducteurs de têtes, m’avait vraiment intéressée. J’avais apprécié sa manière de montrer comment les « clichés » occidentaux envers les peuples indigènes nous hantent encore aujourd’hui.
Cette idée du fantasme, renforcée aujourd’hui par notre société de l’image, a été au cœur de mon récit.»