Lautaro Fiszman

Né à Buenos Aires en 1975, il est dessinateur, peintre et illustrateur. De 15 à 18 ans, il étudie à l’atelier de bande dessinée d’Alberto Breccia. En 1994, avec les élèves de l’atelier, il commence à publier le magazine « El Tripero ». En 1995, il illustre la collection « Sherlock Holmes » pour Página/12. Il enseigne le dessin à l’école de cinéma Enerc et réalise des peintures et des illustrations pour des films. Il a publié des bandes dessinées dans les magazines Pistas, Poco Loco, El Tripero, Barbaria, Fierro, Manuales del Ministerio de Educación de la Nación, El Gallito Inglés (Mexique), ainsi que dans les projets « Historietas por la identidad » et « Violencia policial – Historietas contra la represión ».
En 2014, il a publié sa première bande dessinée avec la maison d’édition Tren en movimiento, intitulée Barro y Sangre. Un volume dans lequel Fiszman laisse libre cours à toute son habileté picturale, avec des techniques mixtes de couleur directe, dans des bandes dessinées à thème guerrier qui dénoncent l’horreur de la guerre. En 2019, chez le même éditeur, il publie sa deuxième bande dessinée, intitulée cette fois Nuda Vida. Critique, sans concession ni fard, l’auteur a fait appel à toute la force de son dessin et de son pinceau pour dénoncer les aberrations commises contre le Paraguay lors de la tristement célèbre guerre de la Triple Alliance.

Texte et photo © iLatina éditions

Bibliographie sélective

iLatina édition, 2023

Le naufrage du Wager

Avec Pablo Franco

En 1740, le jeune officier William Morris s’engage sur le Wager, une vieille frégate anglaise affrêtée pour aller attaquer les galions espagnols le long de la côte Pacifique de l’Amérique du Sud. Le Wager fait naufrage quelques mois plus tard au large du Chili et les quelques rescapés commencent alors une errance pour survivre dans le désert de Patagonie en espérant rejoindre Buenos Aires. Ils sont alors faits prisonniers par une tribu de Patagonie et réduits en esclavage. Lors d’un affrontement entre la tribu et les Espagnols, Morris et quelques autres rescapés sont finalement faits prisonniers par les Espagnols qui les ramènent à Buenos Aires. Au bout de 16 ans de misère, d’errance et de privations, Isaac Byron parvient finalement à rejoindre l’Angleterre.

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