Sandro

Sandro est natif de Champigny-sur-Marne en Île-de-France. Après un brevet de technicien dessinateur maquettiste au lycée Auguste Renoir à Paris, il démarre comme graphiste stagiaire chez Trans BD, une petite entreprise de communication par la BD et s’installe à 20 ans (en 1991) comme illustrateur freelance. Influencé par la BD franco-belge classique, mais aussi l’héroïc-fantasy, le manga et le comics, Sandro dispose d’une large palette de styles et rêve de faire de la BD. Il réalise finalement son premier album en 2003 avec Nicolas Pona. Ce 1er tome Ectis n’aura pas de suite car l’éditeur Nucléa fait faillite. Il signe ensuite chez Soleil où il participe au 7e tome des Contes du Korrigans. Dix-huit mois après avoir mis en images le Sang de la Sirène aux éditions Soleil, la nouvelle d’Anatole Le Braz, il réitère, toujours aux côtés de François Debois, avec un dyptique : Le Gardien du Feu paru en 2009 (le T.1) et 2010 (le T.2). Il signe à nouveau pour un one shot en compagnie de François Debois intitulé Jusqu’au bout de la terre aux éditions Soleil (parution en avril 2012). Cette même année, il collabore avec Frédéric Bertocchini sur l’adaptation du roman de P. Mérimée : Colomba (editions DCL) ainsi sur l’adaptaion de l’œuvre d’Andersen La petite fille aux allumettes (editions du Quinquet). Il participe également à l’ouvrage collectif Histoire(s) de Bordeaux paru aux éditions grands Sud. En 2013, il reprend la série Les combattants du Rails (T.2) aux éditions Zéphyr avec Thierry Lamy au scénario. En 2016, il publie Mateo Falcone (d’après Prosper Mérimée) sur un scénario de Frédéric Bertocchini. Chez Glénat, il publie la série Le Sang de la vigne (scénario de Corbeyran, 2014-2016) ainsi que Albert Ier de Monaco (2018) pour la collection « Explora ». Réside à Bordeaux.

Texte © Glénat

Bibliographie sélective

Glénat, 2021

Lewis & Clark, à la decouverte de l’Ouest

Avec Philippe Thirault

Washington, début du XIXe siècle. Thomas Jefferson, nouvellement élu président des États-Unis d’Amérique, convainc le Congrès de lancer une expédition sans précédent : partir à la conquête de l’Ouest « sauvage ». Une expédition, menée par le capitaine Meriwether Lewis, est alors lancée. Assisté de William Clark, expert en navigation fluviale et en géographie, il aura pour mission de relier la côte Pacifique et d’ainsi créer une nouvelle route commerciale. Mais au-delà du symbole, cette expédition permettra l’étude des tribus amérindiennes, de la flore, de la faune et de la géologie de ces contrées. Les deux hommes ne le savent pas encore, mais ils sont sur le point d’écrire l’une des plus grandes aventures humaine et scientifique de l’Histoire des États-Unis…

L’expédition de Lewis et Clark est la première expédition américaine à traverser les États-Unis à terre jusqu’à la côte Pacifique. Entre périls et gloire, revivez en bande dessinée cette aventure historique.

Le sang de la vigne (3 tomes)

Avec Corbeyran

Le soir de ses 50 ans, Benjamin Cooker, célèbre œnologue, reçoit un appel de l’un de ses amis d’enfance. Denis Massepain, propriétaire du prestigieux domaine des Moniales Haut-Brion, fait face à une grave crise : quatre de ses fûts ont été contaminés par des brettanomyces, des bactéries indésirables, à un stade très avancé ! Cooker fait plancher sur l’affaire Virgile, jeune et brillant chercheur appelé à devenir son futur assistant. Ensemble, ils tirent les mêmes conclusions : le château Haut-Brion serait en fait victime d’un acte criminel…

Corbeyran et Sandro entreprennent d’adapter les romans à succès de Jean-Pierre Alaux et Noël Balen (adaptés en série TV sur France 3 avec Pierre Arditi dans le rôle principal) proposant de savoureuses intrigues dans les méandres obscurs du milieu vinicole.

Chaque album forme une enquête auto-conclusive.

Glénat, 2014-2016
Soleil, 2007

Le sang de la sirène

Avec François Debois

1895. Anatole, un écrivain en quête de légendes, accoste sur l’île d’Ouessant, radeau de granit battu par les féroces éléments de l’Atlantique. On y évoque les sirènes, douze vierges belles comme des anges mais perverses comme des démons, dont les chants étaient autant d’appels d’amour et de mortelles étreintes. On raconte aussi qu’un îlien en pêcha une dans ses filets. Cet homme était le plus fier et le plus beau des gars d’Ouessant. Elle le fit roi de la mer, les vagues lui apportaient les poissons et les épaves, les vents et les courants lui obéissaient, mais la malédiction des sirènes fut implacable et se poursuit encore sur tous ses descendants. C’est cette sombre histoire qu’Anatole va découvrir au gré de ses rencontres avec les Ouessantins.celle du Sang de la Sirène.

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