Bibliographie sélective
China Li
Avec Jean-François Charles
Chine, les années 20. Li, sept ans, jouée et perdue par son oncle, est envoyée à Shanghai. Son nouveau maître, le cruel Zhang Xi Shun, est l’un des dirigeants de la triade « la Bande verte » qui domine la ville. La petite fille, affectée aux cuisines, est un jour accusée d’avoir volé du papier de riz et est traînée devant le maître. Découvrant chez cette créature chétive un don pour le dessin, l’homme, terrifiant mais raffiné, décide de la prendre sous sa protection.
Faune : Contes grivois et autres diableries
Avec Jean-François Charles
Au Moyen Âge, à la nuit tombée, un groupe de pèlerins se réfugie dans une auberge. Rassemblés autour du cantou, ils décident pour tuer le temps de se raconter chacun à son tour une histoire pieuse. La première est contée avec force gestes par un laboureur, sourd et muet de naissance. Mais son récit glisse très vite vers le grivois.
Au détour d’une meule de foin, caché derrière un arbre, y apparaît un faune, un être mi-homme, mi-bouc, particulièrement bien membré, séducteur des jeunes paysannes dans la mythologie pastorale. Émoustillés par cette entrée en matière, les conteurs suivants se sentent joyeusement contraints d’utiliser à leur tour ce licencieux personnage.
C’est ainsi que ce qui aurait dû être un chapelet d’histoires à s’endormir devient un croustillant florilège de récits libertins, parfaitement dans l’esprit des « Contes de Canterbury » de Chaucer ou du « Décaméron » de Boccace.
India Dreams
Avec Jean-François Charles
Londres, décembre 1944. Emy déteste les Indes. Elle y a perdu ses parents, 16 ans plus tôt. Et voilà que resurgit le passé. De façon fortuite, Emy prend connaissance du journal intime de sa mère, Amélia, jeune femme résignée, à peine sortie des principes de l’Angleterre victorienne, et confrontée, au travers d’une Inde dite impudique, au réveil de sa propre sensualité. Janvier 1930. Amélia s’embarque avec Emy sur le premier paquebot à destination de Bombay, pour y retrouver Thomas, son époux, capitaine dans l’armée des Indes à Khalapour, au Radjasthan. Mais les retrouvailles sont décevantes. Thomas semble avoir changé, à moins que ce ne soit Amélia, fort éprouvée par la chaleur suffocante régnant dans cette région située aux confins du désert de Thar. Heureusement, il y a Kenneth Lowther, un ami de Thomas, philosophe athée et précepteur des enfants royaux, qui tente d’expliquer à Amélia l’Inde déconcertante, sa religion, ses coutumes et la magnificence de ses maharadjahs. La jeune femme a bien des difficultés à retrouver ses repères…